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Immigration et intégration

Dernière mise à jour : 22 juil. 2020

Depuis la première guerre mondiale, la France a connu une vague d’immigration nommée la deuxième vague allant de la fin de la première guerre mondiale à la veille de la seconde, après celle d'Europe centrale et orientale. Selon les statistiques de 2010, plus de sept millions d’immigrés recensés présents en métropolitaine dont 43 % des immigrés (2,3 millions) sont originaires d'un pays d'Afrique, et 30 % (1,6 million) du Maghreb, tandis que la troisième vague commence après la deuxième guerre mondiale caractérisée surtout par le regroupement familial.

Sans oublier les personnes en situation irrégulière recensés grâce à l’attribution de l’AME (Aide Médicale d’Etat et solidarité transport). 

Notre constat sur le terrain démontre la difficulté de l’intégration des étrangers régularisés ou non avec la société française surtout quand il s’agit de religion, traditions et coutumes et surtout de langue, et ce, malgré les efforts, encouragements et dispositifs mises en service par l’Etat afin de permettre à ces étrangers une insertion économique, sociale et culturelle. 

Notre enquête sur le terrain à mener à une conclusion définitive et ferme : pas d’intégration sauf en cas de force majeur. Interrogé par nos soins, un jeune d’origines maghrébines à accepter de répondre à nos questions : « Je suis en France depuis une quinzaine d’années et pourtant je ne perle que très peu le français et avec difficulté. Nous sommes une communauté ici, donc pour mes besoins quotidiens le boucher, le boulanger, le marchand, le chauffeur de bus, l’Imam…tous des arabophones, je n’approuve plus le besoin d’apprendre le français. Et quand il s’agit d’échange administratif, je trouverai toujours le moyen de communiquer et de faire passer mes messages, sinon au pire des cas, un francophone m’accompagnera. »

Un autre cas surprenant, il s’agit d’une personne en situation irrégulière qui pourtant parle très bien français, sans accent et semble bien intégré : « Je suis en France depuis trois ans, et je vis toujours en situation irrégulière. La vie est tellement difficile en vivant hors la loi, mais ça ne m’empêche pas d’essayer de mener une vie salubre et le plus normalement possible. Je me suis inscrit à la bibliothèque, je suis l’actualité quotidiennement, quand je n’ai plus les moyens de me procurer un journal, j’essaye extraire le maximum sur internet. Rarement on saura que ma situation administrative est toujours irrégulière, et la majorité me prend pour un type qui vient du sud vu que mon accent n’est pas parisien. Je me suis fait des amis de toutes races et religions, des juifs, des chrétiens, des athées, et nous essayons, ensemble de : « se rassembler sans se ressembler ».

Nous constatons qu’en effet, le problème de l’intégration est majeur et dangereux à la fois, surtout que l'immigration en France représente 7,2 millions de personnes, soit 11,1 % de sa population. Pour les Français de souches, l’insertion est primordiale du fait que la majorité des immigrants ne partagent pas les mêmes valeurs, la même culture, ou la même religion, est également problématique. Et par ailleurs, il s’agira d’une des façons de rendre l’appareil à l’Etat et aux citoyens, car, dans le cas contraire, des conséquences impardonnables ont fait surface telle la discrimination, le racisme, la xénophobie et l'intolérance et tel est le cas de la France d’aujourd’hui.

La solution finale de la question d'intégration réside dans la volonté de ces personnes qui se sont enfermées dans une coquille et qui cherchent par tous les moyens de vivre la nostalgie du « Bled » en parlant, mangeant, vivant comme dans le pays natal. Le proverbe « vouloir du beurre et l’argent du beurre » les définit parfaitement. Avoir un maximum d’avantages et presque rien donner en échange. Vivre en France est, avant la régularisation administrative, se régulariser moralement, sociologiquement et ethnologiquement car : «il ne sert à rien de ramer plus vigoureusement si le bateau est orienté dans la mauvaise direction ».

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