Mondialisation, inclusion économique et culturelle, Nouvelles technologies et Vivre-ensemble, des thèmes qu’on entend au quotidien et à force, nous ne leurs accordons plus d’importance, tandis que les problèmes qui leurs sont liés sont imminents.
A mon sens, la problématique primaire de ce thème est la « création de l’individualisme ». Nous voyons les relations entre les jeunes d’aujourd’hui ne ressemblent pas du tout à celle de nos parents ou grands-parents, et ceci est dû aux nouvelles technologies, qui ont une préférence d’échanger sur les réseaux sociaux qu’autour d’un table… (à titre d’exemple). Pour ce qui est des enjeux, la jeunesse se sent délaissée, perdue et surtout incomprise, ce qui la rende plus vulnérable et facile à manipuler, ce qui arrange certaines organisations qui profitent pour des intérêts sous des prétextes politico-religieux… Le seul moyen qui s’impose aujourd’hui est d’ « Eveiller les consciences » et imposer « le faire ensemble » car, « Nous sommes condamnés à vivre ensemble qu’on le veuille ou pas d’après le Cheikh Khaled Bentounès ». Des ONGs et associations travaillent actuellement sur de grands projets afin de préserver la jeunesse d’égarement socioreligieux, en proposant des activités sportives et/ou culturelles (des sorties, des voyages, des matchs…). Le mois d’avril de l’année en cours, et à titre d’exemple, AISA-Paris a réalisé un voyage spirituel en Espagne pour les jeunes adolescents afin qu’ils voient et comprennent l’importance qu’avaient l’Islam et les Musulmans en Europe et les traces historiques, culturelles et linguistiques qu’ont laissés au temps jadis. Ce que je propose afin d’apporter des solutions concrètes au niveau local, national et international c’est éradiquer l’esprit « celui qui n’est pas avec moi ou comme moi est contre moi (ennemi) » et instaurer la culture du vivre ensemble en appliquant les recommandations du Prophète de l’Islam Mohamed la paix et le salut soient sur Lui : « Répandre la paix, donner à manger aux nécessiteux, tisser les liens entre la famille humaine et prier la nuit quand les hommes dorent » pour créer le Paradis sur terre. L’histoire du « Centième singe » résume le tout : En 1952, sur l’ile de Koshima, des scientifiques nourrissaient les singes avec des patates douces crues en les jetant sur le sable. Les singes aimaient le goût des patates douces, mais trouvaient leur saleté déplaisante. Une femelle âgée de 18 mois, appelée Imo, pensait qu’elle pouvait solutionner le problème en lavant les patates dans un ruisseau tout près. Elle enseigna ce truc à sa mère. Leurs compagnes de jeu apprirent aussi cette nouvelle façon de faire et l’enseignèrent aussi à leurs mères. Cette innovation culturelle fut graduellement adoptée par différents singes devant les yeux des scientifiques. Entre 1952 et 1958, tous les jeunes singes apprirent à laver les patates douces remplies de sable pour les rendre plus agréables au goût. Seuls les singes adultes qui imitèrent leurs enfants apprirent cette amélioration sociale. Les autres singes adultes conservèrent leur habitude de manger des patates douces sales. À l’automne de 1958, un certain nombre de singes de Koshima lavaient leurs patates douces - leur nombre exact demeure inconnu…. Et presque tous les singes de la tribu se mirent à laver leurs patates douces avant de les manger. Il suffit parfois qu’un petit groupe adopte une attitude différente peut devenir une partie intégrante de la conscience de toute la communauté.